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Category Archives: Activités

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7 mois ago Activités

Le nouveau Bureau de l’Association sénégalaise des traducteurs – ASTRA

Président : Daouda Gassama

Président d’honneur : Séga Hamady Faye

Président du Comité Éthique et Déontologie : Carole Ann Small – Diop

Vice-présidente : Vanessa Barreto – Ndong

Secrétaire général : Placide Muhigana

Secrétaire générale adjointe : Virginie Alima Diouf – Dieme

Trésorier : Edze Gbedemah

Trésorier adjoint : Jean Sébastien Aldiouma Sarr

Chargé des Relations extérieures : Ismaila Pedro Faye

Chargée des Relations extérieures adjointe : Mame Anta Niang

Chargé de la Formation : Ousmane Traoré Diagne

Chargé de la Formation adjoint : Papa Ndiaga Lo

Chargé de la Communication : Thierno Diallo

Chargée de la Communication adjointe : Afidi Towo

 

 

 

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7 mois ago Activités

JMT 2023 : Les Présidents de l’Association sénégalaises des traducteurs (ASTRA) et de l’Association des interprètes et traducteurs de Côte d’Ivoire (AITCI) à Dakar

 

Eric Olivier Sahiri Lékpéli, le Président du Bureau exécutif de l’Association des Interprètes et Traducteurs de Côte d’Ivoire (AITCI) remettant le prix de la traduction à la lauréate Fatou Wade.

Allocution de M. Eric Olivier Sahiri Lékpéli, le Président du Bureau exécutif de l’Association des Interprètes et Traducteurs de Côte d’Ivoire (AITCI) prononcée le 30 septembre à Dakar

Monsieur le représentant du ministère de la Culture et de la Communication,

Monsieur le Chef de la Division de l’interprétation et de la traduction du Ministère des Affaires Étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur,

Monsieur le Président de l’ASTRA, Association Sénégalaise des Traducteurs,

Mesdames et Messieurs les partenaires de l’ASTRA,

Mesdames et messieurs les membres de l’ ASTRA,

Mesdames et messieurs les journalistes,

Honorables les invités,

En vos rangs, grades et qualités, tous protocoles observés.

C’est un honneur pour moi de m’adresser à vous à l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale de la Traduction, au nom de la communauté des professionnels membres de l’Association des Interprètes et Traducteurs de Côte d’Ivoire que j’ai l’honneur de diriger en tant que président du bureau exécutif.

Permettez-moi donc en cette qualité de vous transmettre les salutations fraternelles et confraternelles de l’AITCI, ainsi que nos remerciements pour l’honneur que vous nous faites à travers cette invitation.

L’événement qui nous mobilise et nous rassemble chaque année à cette date est une excellente occasion que nous avons de célébrer les animateurs directs et indirects d’un secteur d’activité dont la contribution au rapprochement des peuples et des cultures ainsi qu’au développement des États est devenue plus qu’essentielle dans un monde de plus en plus décloisonné.

Pour rester sur notre continent, à titre d’exemple pour montrer et démontrer la place essentielle des interprètes et traducteurs dans tous les processus transnationaux de construction sociale, on se souviendra que c’est en janvier 2012, lors de la 18e session ordinaire de la Conférence de l’Union africaine que la décision de lancer le projet de zone de libre-échange continentale a été prise. Quand on dit Zlecaf, ce que moi j’entends, c’est réduction, voire élimination de BARRIÈRES. S’il est vrai que les barrières visées ici sont premièrement commerciales, je vous invite à reconnaître avec moi qu’au cœur du commerce, il y a la communication, il y a les langues. Les échanges commerciaux, qu’ils soient formels ou informels sont avant tout des échanges linguistiques. La facilitation des échanges, quels qu’ils soient, ne saurait faire l’économie de la facilitation linguistique, et c’est là qu’entrent en scène les professionnels des langues que nous sommes.

Je viens là de rappeler des choses que nous savions déjà, parce que c’est en connaissance de cause que des organisations telles que la CEDEAO et la BAD par exemple ont leurs services d’interprétation et de traduction, tout comme l’Union Africaine et toutes les autres organisations régionales et mondiales.

C’est dans un tel contexte et avec toutes ces réalités que l’ASTRA nous invite cette année à une réflexion sur la traduction en tant que révélateur des mille visages de l’humanité.

Voici un thème qui convoque notre histoire collective en tant que traducteurs et qui nous invite à une exploration anthropologique et sociologique de notre fonction de commutateurs linguistiques.

Le temps d’une allocution ne nous permet pas d’excaver le sujet. Mais en réalité, nous sommes ici pour écouter, comprendre et apprendre. Les interprètes et traducteurs membres de l’AITCI m’ont dit “Président, va voir ce qui se passe au Sénégal et reviens nous expliquer comment l’ASTRA est parvenue là où elle est” parce que, (…)         mon cher frère Séga Faye, Monsieur le président de l’ASTRA, sachez que c’est avec admiration que nous, en Côte d’ivoire, parlons des interprètes et traducteurs du Sénégal. Votre association est un modèle de réussite pour nous, et nous espérons en toute humilité que vous consentirez à nous révéler le secret de votre success story.

Notez cependant que malgré tout, nous sommes à la tâche. La première Assemblée générale constitutive de notre association s’est tenue le 23 septembre 2018. Il y a donc une semaine que nous avons bouclé notre cinquième année d’existence, cinq années pendant lesquelles nous avons eu 3 mandatures au nombre desquelles j’ai l’honneur d’en exercer une deuxième suite à ma réélection à la tête du bureau exécutif, lors de la dernière assemblée générale du 22 juillet 2023. C’est donc dans une démarche visant à construire une association fédératrice, ambitieuse et utile que je me suis engagé à effectuer le voyage jusqu’au Sénégal et partout où il y aura des opportunités d’apprendre.

Monsieur le président et cher frère Séga Faye, lors de l’assemblée générale ordinaire du 24 juin 2023 à la quelle nous vous avions invité pour représenter l’ASTRA, nous vous avions fait membre d’honneur de notre association. J’aimerais ici, au nom de l’association des interprètes et traducteurs de Côte d’Ivoire, vous remettre les éléments matériels qui attesteront partout où besoin sera, de votre qualité de membre d’honneur de l’AITCI.

Mesdames et messieurs, en bon interprète, il m’est difficile d’arrêter de parler tant que mon micro est ouvert. Mais, vu que je ne suis pas dans une cabine, je vais devoir me faire violence et laisser la parole se diversifier, après avoir souhaité à tous et à toutes une excellente célébration de la Journée Mondiale de la Traduction.

 

Vive l’ASTRA !

Vive l’AITCI !

 

Vive la collaboration Sénégal-Côte d’Ivoire.

 

Et que Dieu bénisse les interprètes et traducteurs du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du monde entier.

 

Je vous remercie.

 

 

 

 

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8 mois ago Activités

Journée mondiale de la traduction à Dakar, Sénégal

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2 années ago Activités

Les outils informatiques ne sont pas une menace pour les traducteurs

SÉGA FAYE, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION SÉNÉGALAISE DES TRADUCTEURS

La Gazette du 16 au 23 décembre 2021
Propos recueillis par Pape Amadou Fall

La journée mondiale de la traduction a été célébrée le 30 septembre. Un
métier qui mérite d’être découvert notamment avec l’arrivée d’outils qui
s’appuient sur l’intelligence artificielle.

Séga Faye le président de l’Association sénégalaise des traducteurs nous en dit plus.

La Gazette : Le métier de traducteur exige des qualités particulières. Quelles sont-elles ?

Séga Faye : La première qualité d’un traducteur, c’est d’être bilingue. Il doit maîtriser au moins deux langues. Ensuite, le traducteur doit se spécialiser dans un domaine de traduction.

On parle de plus en plus de « traducteur financier », « traducteur médical », etc. La raison est que les clients deviennent plus exigeants, d’où la nécessité pour le traducteur d’avoir des connaissances plus approfondies dans le domaine d’activité du donneur d’ouvrages.
Cependant, le traducteur doit être curieux et avoir l’esprit ouvert aux autres disciplines.
Il doit avoir une volonté de formation permanente et ne jamais cesser d’apprendre.

Le traducteur doit savoir s’organiser également. Cette faculté d’organisation
garantit l’efficacité du processus de traduction dans la mesure où elle permet d’élaborer et de planifier un projet de traduction et d’en évaluer l’évolution.

Les autres qualités du traducteur doivent être la rigueur, la capacité à respecter les délais, la confidentialité, la patience, la créativité, etc.

Vous avez mis en place une association, pour quels besoins ?

L’Association sénégalaise des traducteurs (ASTRA) a été créée le 30 septembre 2017. Elle compte actuellement 58 membres. Peut être membre de l’ASTRA tout traducteur titulaire d’un diplôme de traduction reconnu par l’association ou ayant une
expérience de 5 ans dans la profession.

L’objectif de l’association est la défense des intérêts matériels et moraux des traducteurs, la promotion de la profession de traducteur au Sénégal, la régulation
de la profession, l’appui aux institutions de formation, la contribution à la diffusion et la vulgarisation des savoirs en langues étrangères et nationales. Elle cherche également à renforcer la coopération entre tous les traducteurs utilisant le français comme
langue de travail à travers le Sénégal.

« LA TRADUCTION EST UN METIER ATTRACTIF »

Est-ce un métier attractif ?

Oui, la traduction est un métier attractif. De plus en plus de jeunes embrassent la profession et ceux qui pratiquent le métier depuis une certaine période y trouvent bien leur compte.

C’est la raison pour laquelle de nombreux établissements d’enseignement supérieur ont ouvert un master en traduction ou projettent de le faire. Quelques exemples : Master de traduction et d’interprétation de conférence (MaTIC) de l’UGB, Master en traduction de Sup de CO, Master en traduction d’ESTEL, Master en traduction de Lingua Spirit, Licence en traduction de l’UCAD.

L’intelligence artificielle ne menace-t-elle pas le métier de traducteur ?

La traduction est avant tout une activité humaine, un acte de communication humaine qui requiert la présence de l’homme en amont et en aval du processus.
Le traducteur moderne ne voit pas les outils informatiques comme une menace mais plutôt comme un atout incomparable dont il doit savoir se servir. En effet, un bon traducteur doit savoir manier les outils d’aide à la traduction.

Comme leur nom l’indique, ils aident le traducteur dans l’exécution de son projet, mais c’est le traducteur qui effectue le travail de traduction.

Ces outils sont plutôt des mémoires de traduction qui stockent les traductions déjà faites et les mettent à la disposition du traducteur chaque fois que celui-ci en fait la demande. L’intérêt est qu’il y a une harmonisation de la terminologie pour le client et que le traducteur passe moins de temps sur un projet qui présente des similarités avec un projet précédent.

C’est là toute la différence entre un traducteur formé et un traducteur non formé : savoir utiliser ces outils à bon escient. C’est pourquoi toutes les formations modernes dans ce domaine prévoient des modules sur l’utilisation des outils d’aide à la traduction.

Quelles sont vos relations avec les institutions sénégalaises et africaines ?

L’ASTRA travaille en ce moment à la mise en place d’un cadre juridique de coopération avec le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur (MAESE) et le ministère de la Culture et de la Communication (MCC).
L’existence de ce cadre juridique constitue le premier jalon vers la réglementation de la profession au Sénégal.

Les membres de l’ASTRA collaborent également avec les différents établissements d’enseignement de la traduction au Sénégal et interviennent dans leurs programmes respectifs.
Des efforts sont en train d’être faits pour nouer des partenariats avec les associations africaines. D’ailleurs, en plus des traducteurs de nationalité sénégalaise, l’ASTRA compte en son sein plusieurs membres d’origine africaine, notamment camerounaise,
gambienne, nigériane, rwandaise et togolaise.

Au plan international, l’ASTRA est membre de la Fédération internationale des traducteurs (FIT) qui est composée de plus de 85 associations nationales de traducteurs et terminologues à travers le monde.

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3 années ago Activités

Journée mondiale de la traduction 2021 à Dakar : discours du président de l’ASTRA

Le représentant du Ministère de la Culture et de la Communication,

Le représentant Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’étranger,

Chers partenaires,

le président d’honneur,

Distingués invités,

Membres de la presse,

Chers Consœurs/confrères,

Pour illustrer le thème de la JMT de cette année, « Unis dans la traduction », je vais vous raconter un conte populaire.

Toute ressemblance avec des personnages réels n’est que pure coïncidence.

Il y avait une fois, il y a bien longtemps de cela, dans un petit village lébou, Alaaji le menuisier qui avait ouvert un atelier. Un jour qu’Alaaji était absent, les outils se réunirent car certains n’étaient pas du tout appréciés.

  • L’un prit la parole : « Excluons Fatou la scie : elle mord et elle grince des dents, elle a le caractère le plus grincheux du monde ! »
  • Un autre dit : « Nous ne pouvons conserver Daouda le rabot qui a le caractère le plus tranchant : il épluche tout ce qu’il touche ! »
  • « Quant à Ousmane le marteau, dit un autre, je lui trouve le caractère assommant ; il est tapageur, il cogne toujours et nous tape sur les nerfs. Excluons-le aussi ! »
  • « Et Aly, Diégane, Ousseynou et Ibou les clous ? Peut-on vivre avec des gens qui ont le caractère aussi pointu ? Qu’ils s’en aillent ! »
  • « Et que Virginie la lime et Joy la râpe partent aussi, car vivre avec elles ce n’est que frottement perpétuel… »

Ainsi discouraient, en tumulte, les outils de Alaaji le menuisier. Tout le monde parlait à la fois. C’était une vraie cacophonie !

À côté de ce bruyant atelier, il en existait un autre, tout à fait différent. C’était celui de Bougouma la couturière. Tout y était bien organisé. Il y avait là, des rouleaux de tissus multicolores, des ciseaux finement aiguisés, des aiguilles bien pointues, des bobines de fil alignées dans leurs boîtes, des pelotes de laine serrées les unes contre les autres, des dés argentés, des crochets de toutes tailles…

Et tout ce petit monde s’activait en devisant gaiement. Et pas question de se dénigrer. Chacun connaissait son rôle. Les ciseaux coupaient les tissus, les petites aiguilles cousaient, leurs grandes sœurs tricotaient, les dés protégeaient les doigts, les crochets dévidaient leurs mailles. Et de magnifiques réalisations s’entassaient…

Et voilà que Bougouma la couturière décida de rendre visite à son voisin Alaaji le menuisier qui venait de rentrer dans son atelier. A l’approche de Alaaji le menuisier tous les outils se turent… Alaaji saisit alors ses outils et décida de les faire travailler ensemble sachant que ce n’est que de cette manière que chacun pourra montrer son utilité.

Il prit une planche et la scia avec la scie qui grince, la rabota avec un rabot au ton tranchant. Les ciseaux qui blessent la râpe rude entrèrent en action. Alaaji le menuisier prit aussi les clous au caractère pointu et le marteau qui cogne. Il se servit de tous ses outils, formidables et indispensables, pour fabriquer un magnifique berceau.

Bougouma la couturière s’approcha doucement, disposa dans le petit lit un drap finement brodé, un moelleux oreiller, une douillette couverture, une douce brassière… Pour accueillir l’enfant à naître… Pour accueillir la vie… Pour accueillir la paix !

Comme nous le voyons lorsque Alaadji, Fatou, Daouda, Ousmane, Aly, Diégane, Ousseynou, Ibou, Virginie, Joy, Bougouma et tous les autres s’unissent (ils sont une soixantaine), ils deviennent plus forts et accomplissent des merveilles. Et c’est exactement ce qu’ils font au sein de l’ASTRA.

La morale de l’histoire que je viens de vous raconter, c’est que l’union fait la force, mais elle apporte également la paix.

Si l’on regarde l’histoire de l’humanité, une caractéristique qui ressort de façon récurrente comme la plus grande force, c’est la puissance des groupes et des sociétés, leur capacité à s’unir lorsqu’ils surmontent des menaces, font face à des défis et mettent en œuvre des changements vitaux.

Comme l’a dit Martin Luther King, « il y a du pouvoir dans le nombre et il y a du pouvoir dans l’unité ». Lorsque les gens s’unissent autour d’une vision commune, s’y engagent et agissent de manière décisive avec espoir et conviction, ils obtiennent des résultats considérables.

L’envie me prend de crier, « traducteurs de tous les pays, unissez-vous ! » Même si nous, traducteurs du 21e siècle, ne nous inscrivons pas dans une lutte de classe comme celle que menaient les prolétaires opprimés du 19e siècle, nous avons l’obligation d’élever notre conscience et de jouer le rôle historique qui est le nôtre.

L’union fait la force mais la solidarité la consolide et la renforce.

En effet, l’unité et la solidarité sont les deux pieds qui nous font avancer sur nos routes humaines au nom de l’amour du prochain. Un amour tout humain.

Cependant, unité ne signifie pas être d’accord sur tout. Nous ne sommes pas du même avis tout le temps, mais ce n’est pas grave. Notre détermination et notre volonté communes de défendre notre profession nous permet de mettre de côté nos différences et d’agir ensemble, car c’est bien plus important que nos divergences.

Quand des personnes sont unies, elles veillent les unes sur les autres.

Lorsque la pandémie de Covid-19 a éclaté, comme la plupart des travailleurs, les traducteurs ont été très touchés, et beaucoup d’entre nous en souffrent encore. Mais c’est l’unité de notre famille qui a fait et continuera de faire la différence.

Nous devons nous rassembler, réfléchir et discuter ensemble, sur les moyens de défendre notre dignité et nos conditions de vie.

Montesquieu nous y invite. Lui qui disait que pour faire de grandes choses, il ne faut pas être un si grand génie, il ne faut pas être au-dessus des hommes, il faut être avec eux.

Et parlant du plus beau métier, Antoine de Saint-Exupéry affirme : « le plus beau métier d’homme est le métier d’unir les hommes ». N’est-ce pas ce que fait le traducteur ? Lui qui construit des ponts entre les personnes et les communautés… Et selon Ivo Andric écrivain yougoslave, « de tout ce que l’homme bâtit et réalise, rien n’est meilleur et n’a plus de valeur que les ponts ! »

Merci de votre attention.

 

 

Union : conformité de sentiments, de pensées, de comportements entre des personnes ou des groupes

Unité : caractère de ce qui est considéré comme formant un tout dont les diverses parties concourent à constituer un ensemble indivisible

Séga Hamady Faye,

président de l’ASTRA, 30 septembre 2021

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3 années ago Activités

International Conference of Languages and Translation Beirut, Lebanon

Dear Mr. Séga Faye

President of the Senegalese Association of Translators (ASTRA)

I am writing to extend my sincere gratitude for you on behalf of the member institutions of the Arabic Language International Council, and all the speakers and participants in the International Conference of Languages and Translation which was held on 28 – 30 July 2021.
Your attendance and participation contributed a lot to the success of the Conference, and your speech was highly appreciated by all the speakers and attendees. Your ideas have enlightened us and opened new directions to expand our collaboration with you and other institutions and scholars from different part of the world.  It is always a great honor to have you participating in this conference and in all the activities organized by the Council.
I would like to take this opportunity to invite you to become members of this Conference in order to participate in its management, extend our relations, and include other participants from all over the world. We are planning to encourage languages and translation institutions to work together and discuss opportunities of exchange of professors and students. We would also like to work together on some projects that meet the demand for languages and translation.
I look forward to your acceptance to become member of the conference organizing committee to cooperate in developing the Conference and reach various audience worldwide.
Thank you again for your participation and presence.
Please have my best regards.
Yours faithfully,
Prof. Dr. Ali Mosa
Coordinator General

General Secretariat
International Conference of Languages and Translation
Beirut, Lebanon

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3 années ago Activités

Remise des diplômes des étudiants des 3e et 4e promotions du Master de traduction de l’UGB

M. Abdoulaye Gueye, représentant des étudiants de la 3e promotion du MaTIC

Le samedi 19 décembre 2020, l’auditorium de l’UGB 2 a abrité la cérémonie de remise des diplômes des 3e et 4e promotions du Master de traduction et interprétation de conférence (MaTIC), filière de traduction. Tous les lauréats ont été conviés à participer, accompagnés de leurs proches et amis, à cet instant solennel qui marque l’aboutissement de deux années d’études et la célébration de leur réussite.

M. Alioune SARR, ministre du Tourisme et des Transports aériens, lors de la cérémonie de remise des diplômes de des 3e et 4e promotions du MaTIC

La cérémonie présidée par le ministre du Tourisme et des Transports aériens, M. Alioune Sarr, s’est déroulée en présence du recteur de l’Université Gaston Berger, M. Ousmane Thiaré, du directeur de l’UFR LSH, M. Ndioro Sow, du coordonnateur de l’Institut de formation professionnelle de l’UGB Dr. Ibrahima Bao, de la marraine de la 3e promotion du MaTIC, Madame Nafissatou DIAGNE et du parrain de la 4e promotion du MaTIC, M. Séga Hamady FAYE entre autres autorités. Les invités d’honneur ont saisi l’occasion pour féliciter et encourager les heureux récipiendaires et leur rappeler non seulement l’importance du métier de traducteur, mais aussi les principes et les valeurs cardinales que le traducteur doit défendre.

Remise de cadeau à M. Séga Hamady Faye (à droite), parrain des étudiants de la 4e promotion et président de l’Astra

 

L’événement a été un franc succès, tout particulièrement grâce à la participation de M. Séga Hamady Faye, président de l’Association sénégalaise des traducteurs (ASTRA), qui en parrainant la quatrième promotion du MaTIC a donné plus de visibilité et de force à ce jeune Master, mais surtout à l’ASTRA. Il a en effet accueilli les lauréats par un discours didactique axé sur les objectifs et les activités de l’ASTRA, le rôle joué par les traducteurs dans l’effort de lutte contre la pandémie de la COVID 19 et sur la vraie mission du traducteur telle qu’elle a été définie par la présidente de la Commission d’éthique et de déontologie de l’ASTRA.

Outre ce discours structuré et plein de sollicitude, le président de l’ASTRA posé un acte fort en offrant à ses filleuls deux livres pertinents et dans l’air du temps. Le premier intitulé « Programmes des télévisions au Sénégal, le wolof un acquis et le français pour s’ouvrir aux autres » est un ouvrage de Ibou DIOUF,  journaliste à TFM. Selon M. Faye, ce présent est une façon expresse d’inviter les récipiendaires à s’intéresser davantage aux langues maternelles, qui mobilisent une bonne partie des marchés de traduction. Le second ouvrage « Les promesses du numérique. Le Sénégal et l’Afrique se connectent » est de Ousmane Thiongane, responsable de la cellule de communication de la présidence, il est préfacé par le Président de la République, Macky Sall. À l’ère où l’intelligence humaine est renforcée par la rapidité d’exécution et la précision de l’intelligence artificielle, M. Faye a tenu à procurer à ses filleuls cette ressource documentaire afin « d’améliorer leur culture générale ».

Enfin, le cadeau du parrain qui a, sans aucun doute, marqué l’apothéose de cette cérémonie est le paiement intégral des frais d’adhésion à l’ASTRA pour l’ensemble de la quatrième cohorte du MaTIC. Preuve de son engagement à promouvoir et à valoriser les traducteurs, ce geste est une belle façon de stimuler ces nouveaux diplômés à entamer leur carrière avec confiance et sérénité.

Bon vent aux récipiendaires et vive la collaboration entre l’ASTRA et le MaTIC !

Par Virginie Diouf
Lauréate et membre de la cellule communication de l’ASTRA

 

M. Ndioro SOW, Directeur de l’UFR LSH lors de la cérémonie de remise des diplômes de des3e et 4e promotions du MaTIC

 

Mme Racky DIALLO, représentante des étudiants de la 4e promotion du MaTIC

 

M. Ousmane Thiaré, Recteur de l’université Gaston Berger de Saint-Louis

 

 

Mme Nafissatou Diagne, marraine des étudiants de la 3e promotion du MaTIC

M. Aly Sambou, Coordonnateur du MaTIC remet le parchemin à son récipiendaire

 

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3 années ago Activités

Le français et le woloff dans les médias sénégalais : le rôle des traducteurs et des interprètes

Ci-dessous en woloff

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3 années ago Activités

La JMT de l’ASTRA dans Translatio de la FIT

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3 années ago Activités

Prix Aly Sambou de la Traduction

Le mercredi 14 octobre 2020, s’est tenue à la salle des Actes de l’UFR LSH de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, la cérémonie de remise des Prix Aly Sambou de la traduction 2020.

Mouhamadou Mourtada Fall

Ce concours de traduction de l’anglais vers le français et du français vers l’anglais a été organisé par Mouhamadou Mourtada FALL – étudiant en M2 au MaTIC/UGB – en hommage à Monsieur Aly SAMBOU, Coordonnateur du Master de Traduction et d’Interprétation de Conférence (MaTIC) et Secrétaire général de l’Association sénégalaise des traducteurs (Astra).

Séga Hamady Faye et Oumou Kalsoum Ba, 1er Prix (Département d’Anglais, 3e licence).

Il s’adressait aux étudiants de l’Université Gaston Berger et visait à célébrer la diversité linguistique et à promouvoir la traduction au Sénégal. Pour marquer le coup, Georges Célestin SÈNE, ancien étudiant au MaTIC et traducteur au Service de traduction de l’ONU à New York parrainait l’évènement. Il fut représenté par son ancien camarade de promotion au MaTIC, Ahmadou Mbacké, traducteur au Service français de traduction de l’ONU à Genève.

Durant tout le mois de septembre, le jury composé du Président de l’Astra, Séga Hamady Faye, Professeur Elhadji Mbengue, Mamoudouh Haby Kane, Carole Small-Diop, Joy Sambe et Matilda Ndow, a corrigé les différentes productions des candidats lors des phases éliminatoire et finale. Représenté par Séga Hamady Faye et Pr Elhadji Mbengue, il a distingué quatre (4) lauréats au terme de la cérémonie :

Elhadji Mbengue et Aly Sambou qui reçoit un tableau en tant qu’ancien chef de la section LEA, SG de l’ASTRA et coordonnateur du MaTIC

– Le 1er prix, d’un montant de 150 000 F CFA a été attribué à Oumou Kalsoum Ba (L3/Anglais)

– Le 2e prix, d’un montant de 100 000 F CFA (financé par l’Astra) a été remis à Babacar TOURÉ (L3/Anglais)

– Le 3e prix, d’un montant de 50 000 F CFA, n’a pu être remis à son bénéficiaire, Mawade SARR (M2/Anglais), absent et non représenté.

– Le 4e prix, d’un montant de 25 000 F CFA, a été attribué à Papa Ousseynou SÈNE (M2/IDL).

Les lauréats ont reçu chacun un lot d’ouvrages et une attestation de participation a été remise à tous les finalistes. L’organisateur a remercié toutes les personnes qui ont contribué à la réalisation du concours et a réitéré ses remerciements aux membres de l’Astra pour leur soutien financier.

Aly Sambou reçoit un baobab doré de Marietou Mbengue, diplomée du MaTIC

Le Président de l’Astra a exprimé sa gratitude aux membres du jury pour leur disponibilité pendant cette période difficile. Avec le Pr Mbengue, ils ont remercié les candidats ayant participé au concours et les ont encouragés à se perfectionner en permanence.

Elhadji Mbengue et la représentante de M. Babacar Touré, 2e Prix (Département d’Anglais, 3e licence)

Pour sa part, Monsieur Aly SAMBOU a salué humblement l’initiative et émis le souhait qu’elle soit renouvelée à l’avenir sous le nom de « Prix MaTIC de la traduction ».

MMF

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4 années ago Activités

Quel discours en temps de crise ?

Présentation du conteur Maam Daawur Wadd – Mame Dawour Wade – en wolof à l’occasion de la Journée mondiale de la traduction, traduite par  le traducteur et interprète Mohammad Niang.

 

Il est nécessaire, en temps de crise, de faire preuve de minutie dans le choix des mots des discours tenus à l’intention des populations.

Soyons calmes, et essayons de penser à un étang au milieu de nulle part. À côté, un manguier qui porte des fruits mûrs. Soudain, une petite mangue tombe dans l’eau, terrifie les oiseaux qui s’envolent dans tous les sens. L’eau s’agite, produisant des rides, déborde sur les insectes qui venaient s’abreuver et en engloutit quelques-uns ; les autres s’échappant à toutes jambes. C’est la débandade, et sauve qui peut !

Quand la pandémie de la Covid-19, dont rien que le nom fait peur, a fait son apparition dans le monde, les gens se serraient encore les mains, se parlaient, échangeaient étreintes et accolades et se tenaient par la main. Subitement, un vocable bouleversant toutes ces habitudes surgit : distanciation, lavage des mains comme si on devait manger, port du masque, télétravail, arrêt des cours en pleine année scolaire.

Au milieu de cette peur généralisée, l’on nous dit que les personnes âgées sont plus vulnérables et que les jeunes résisteraient mieux à la pandémie. Médecins et spécialistes de la santé cherchent à brider cette maladie qui secoue la planète et qui a été, en un temps record, déclarée pandémie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Comment devrions-nous, donc, communiquer avec les populations en ces temps de crise ?

Il est extrêmement difficile de prononcer un discours qui serait compris par tout le monde et de la même manière, d’autant plus que les émetteurs, sources et canaux de communication sont aujourd’hui légion :

  • Autorités étatiques,
  • Dignitaires religieux,
  • Universités,
  • Leaders politiques,
  • Chefs d’organisation,
  • Journalistes,
  • Presse,
  • Télévisions et radios,
  • Rumeurs,
  • Internet,
  • Réseaux sociaux,
  • Associations,
  • Cérémonies

 

Par conséquent, le discours tenu par ces derniers qui, souvent distillent des informations, est-il approprié à une situation de crise ?

Le message véhiculé étant une traduction, celle-ci est-elle correcte ? Le contenu allège ou fait monter la peur ?

Les personnes qui lisent ou écoutent le message ont-elles confiance en l’émetteur ?

En outre, l’auteur du message et le public cible doivent, chacun en ce qui le concerne, tenir compte de ce qui suit :

  • L’auteur doit, suffisamment, maîtriser son sujet, connaître son public afin d’adapter le contenu au niveau d’entendement de celui-ci.
  • Le public cible doit avoir confiance en l’auteur et en ses propos en vue de pouvoir les analyser pour réagir en conséquence.

Ces deux conditions, réunies, sous-tendent la communication. Par conséquent, les paroles doivent être des vérités.

Mais qu’est-ce qu’une vérité, en l’occurrence ? Si l’on admet qu’elle est le contraire du mensonge, un discours véridique sera, donc, celui qui relate des faits indéniables, car ayant des témoins ; ou des propos admis comme des vérités à un moment donné.

Exemple : « la Covid-19 est un virus qui secoue le monde et il n’ existe encore aucun remède ». Voilà une assertion dont la véracité est, par les temps qui courent, établie.

Par contre, si l’on dit : « l’Italie a trouvé un remède efficace contre la Covid-19 », c’est, pour le moment une fausse information, « fake news ».

De même que nous devons, ainsi, nous assurer de la véracité du discours, de même aussi, il est nécessaire de veiller à la manière de le dire pour éviter l’affolement des populations qui risquent, de céder à la panique. A chacun sa nature, sa manière de comprendre et de recevoir les messages.  Nous devrions, par conséquent, construire, avec les personnes avec qui nous interagissons, en temps normal, une relation de confiance basée sur le respect et l’estime réciproques.   Ce qui nous permet, en temps de crise, de communiquer facilement avec ces populations qui nous vouent une confiance inébranlable ; car celles-ci seront disposées à nous écouter, et à même de comprendre le message, de l’analyser et d’en tirer des enseignements.

Cependant, cette foi vouée au porteur du message ne devrait aucunement nous empêcher de vérifier l‘exactitude des informations délivrées.

C’est pourquoi, un discours de crise devrait tenir compte de ce qui suit :

  • Entretenir les populations dans l’espoir que la maladie sera un jour, avec l’aide de Dieu, éradiquée par la science et l’effort humain.
  • Inviter les populations à vérifier les informations qui leur parviennent avant de les diffuser à leur tour.
  • Appeler à la solidarité et à la confiance mutuelle pour venir à bout de la crise.
  • Mettre l’homme au centre de tout effort, toute action ou réflexion visant à trouver une sortie de crise.

Pour que les populations nous écoutent, en pareille circonstance, notre discours doit être soutenu par la confiance. Dès lors, tout changement de ton voulu par les circonstances sera compris ; car la confiance est déjà établie. Donc, si chacune des parties (émetteur et destinataire du discours) fait montre de confiance à l’égard de l’autre, tenir un discours de crise deviendra aisé ; et le message, écrit ou oral, fera mouche.

Toutefois, on observe que des crises liées aux inondations, aux pandémies ou à l’insalubrité, provoquent, partout dans le monde, des manifestations de plus en plus nombreuses. Ces crises sont toujours résolues par le dialogue et l’échange, faisant revenir la paix, le temps qu’une autre mangue retombe dans l’étang calme, effraye les oiseaux et fasse renaître la crise…

Ai-je pu employer les mots justes dans mon discours de crise ? J’ose espérer que mon exposé est à la hauteur de vos attentes. Merci de votre aimable attention. Comprendre c’est savoir écouter, d’abord.

Merci.

Mame Dawour Wade

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4 années ago Activités

Le conteur wolof Maam Daawur Waad à la JMT 2020

Yan kàddu ci jamonoy jax-jax
Saa yu jamono jaxee baat yi ñuy móole sunuy kàddu di ko waxeek nit ñi, danoo war a suppi seeni tëggin ak seeni tegin.

Nu tekku ba sunuy xel dal. Nanu xalaat ndoxu taw mu taa ci benn àll: maanaam ab déeg. Ci wetu déeg boobu, mu am fa genn garabu màngo gu meññ doomi màngo yu ñor xomm. Nu jekki-jekki,benn doomu màngo bu ndaw,rot, ni cundux ci ndoxu déeg boobu.
Ficc yi tiit, ni fërr naaw ñoom ñépp, ndox mi rassu, ay rëdd juddu ci kawam, toppante, daw, dàxante dem, ni bàww ci tàkkul déeg bi, bett fa gunoor yu naansi woon, mëdd ca ñenn, ya ca des, tasaaroo, nu golo xam boote doomam.
Niki bi mbasu Covid-19 mi nit ñi ñimeetul ba duñu ko tudd te mu sóobu ci déegub àdduna, mu ngi fekk nit ñaa ngi daan jàmmasante, di nuyoo. di waxtaan, di lëngoo, di téyeente, di jàppantey yoxo. Ci diir bu gàtt, baati doxalin yu jalgati doxalin yooyu, jolli ci fépp ci àdduna bi: dàndante, raxasu te lekkoo, masku, liggeeykat yi lëlu, dongo yi bër te daara yi waraguñu woon a bër.Tiitaange wàcc ci xeet wi, ñu ne mag ñi la mbas mi gën aay ci ñoom, ndaw yi, ñoo ciy gën a mucc. Doktoor yiy dunyaa yi waaru, di gëstu nuñuy jénge feebar bi dal ci xeet wi nga xam ne, ci diir bu gàtt, kurel giy saytu wér gi yaramu doomi Aadama ci àdduna bi, tudde ko mbas ndax li mu wër réewi dunyaa yépp.

Nan la nu war a waxe ak xeet wi ci li xew ci jamonoy jax-jax bi?

Yékkati kàddu jëme ko ci nit ñi, ñu déggandoo ko, dégge ko ni nga ko bëgge, mbir gënu koo jafe. Rax ci dolli, ci sunu jamonoy tey jii, bërëb yi kàddu mën a jollee dañoo bare ba jéggi dayo:

-njiiti réew yi
-kilifay diine
-daaray njàng mu kawe mi
-njiiti làngu politig
-njiitu kurel yi
-taskati xibaar yi
-këyiti xibaar yi
-Telewisyong yeek rajo yi
-dég-dégu wewu nag
-Enternet
-Reso sosiyo yi
-Mbootaay yi
-Ndajey xew-xew yi
-Ak yeneen ak yeneen

Ci kàddu yiy jollee ci bërëb yooyu te leeleeg, ñuy lawlawee benn xibaar, ndax waxin ya, dëppoo nañook waxinu jamonoy jax -jax?
Ndax wax ji dañu koo jële ciw làkk tekki ko ci weneen. Ndax nañu ko tekkee aw na yoon?
Ndax la wax ya ëmb, dafay nar a yokk walla dafay nat a wàññi njaqare li nit ñi àndal ?

Ndax bërëb yooyu kàddu yiy jollee, nit ñi koy déglu walla ñu koy jàng mbaa di ci jot, wóolu nañu leen ba mën a gëm kàddu ya soqeekoo foofee?
Ci diggante bërëb bi kàddu yiy jollee ak nit ña moom kàddu ya, ñaar war na ca :
1. Kiy wax, war naa xam bu wér li muy wax, xam itam ñi mu jagleel kàddu ya muy yékkati ba mën leen a méngale ak seen dég-dég.
2. Ñi moom kàddu yi, ñoom itam, war nañoo am kóolute ci kiy wax ba mën a gëm ni li mu leen di wax, lu ñu mën a déglu la, dégg ko, ba mën koo nangu am déet.
Bu ñaar yooyii amee ci diggante bërëb buy kàddu di jollee ak bëreb yay jot ca kàddu ya, lëkkaloo buy indi jokkoo, taxaw na.
Su boobaa, laaj na, wax jay tàbbi ci xeli nit ñi, nekk waxi dëgg.
Lan mooy dëgg googu ñuy wax? Sunu déggoo ci ni dëgg mooy lu wuute ak li ñuy tudde kàcc walla ñeneen, waxi dëgg moo dëppoo ak lu kenn mënul a weddi ndax li mu ami seede walla muy lu ñépp déggoo ni dëgg la ca jamono jooju.

Ci misaal : « Covid-19, wiriis bu sonal réewi àdduna yi la bu nit ñi gisagul garab gi koy faj. »wax ju dëggu la jamono ji nu tollu.
Wànte suñu nee:« waa réewum Itali, gis nañu garab guy faj feebar bi Covid-19 di joxe. », wax ji du dëgg, « Fake news » la ci jamono jii nu tollu.

Su ñuy wax nit ñi dëgg ci jamonoy jax-jax, warees na ko jaare yoon wu leen dul tiital ba ñuy tàggook seen sago, ba seeni doxalin di ñàkk a jaar yoon.
Jikkoy nit ñi dañoo bare te wuute moo waral seeni déggin di wuute, te loolu dinay suppi leeleeg pirim kàddu yiy dugg ci seen noppi woroom.
Ba tax na, danoo war a fexe, saa sune, ba nit ñi nuy amlanteel mbaa nuy jokkoo ak ñoom, wóolu nu ba dara xewagul walla
nu soppantey jikko ci biir xew-xew, ba tabaxandoo ak ñoom laltaayu kóolute.

Ci noonu, jamono bu jax-jax dikkee, tëgg kàddu yu nuy waxeek mbooloo yi nu amlanteel kóolute gu wér, du jafe ndax, wax ju jolli, mën nañu koo déglu, settantal ko, dégg ca la leen ca amal solo.
Wax war naa leeral nit ñi jax-ja a bi, xamal leen nu ñuy def ba mucc ca, mbaa ñu génn ca ci kàddu ñépp dégg.

Terewul nak, baat yooyii, ndare sax mu ngi jóge ci bërëb bu ñu wóolu, warul a tax, nu ñàkk leen a wóorlu, ba gis ni, aw nañu yoon.

Kon boog, ci jamonoy jax- jax, sunuy kàddu
⁃ Nay jox nit ñi yaakaar ci ni, lu mu yàgg-yàgg, li dal ci xeet wi, xam-xam ak pexey nit ñi, ci ndëgarlaayu Sunu Boroom, dina fi jóge.
⁃ Nay fàgguloo nit ñi, ñuy gëm walla ñuy tasaare xibaar bu leen wòorul ne dëgg la.
⁃ Na nekk kàdduy dëfël ñi tiis dal ci seen kaw, ak yuy dëgëral seen ngêm ci ni, lëndëmu tey jii, ak njaqare bi ñu nekke, leeraay ak mbégte, ñoo koy wuutu ëllëg
⁃ Na doon kàddu yuy xiirtal nit ñi ci ñu jàppoo, wóoloonte ànd ngir fasyeenee wàññi soloy jax- jax bi, ba kera ñu ko fiy jële.
⁃ Bépp kàddu buy teg nit ak moroomu nitam ak lu mën a dimbali ca digg xolu bépp xallaat, pexe ak jëf yoo xam ni, seeni jëmu mooy indil saafara jax-jax bi boppam nit ñi.

Ngir kàddu yi nuy nar a yékkati ci jamonoy jax-jax, nit ñi déglu leen, war nanoo tabax kóolute gu dëgër gu nu leen di laltaaye.
Ci noonu, saa yu nu suppee waxinam, ci bu ko jamono laajee, ña nu séqal kóolute ga, duñu réer, ndax dina leen wóor ni, ki ñu ko séqal musu leen a wor.

Su wet gune sàmmee wàllam ci kóolute gi, yékkatiy kàddu ci jamonoy jax-jax jafewul.
Kàddu goo yékkati, wax ko, mbaa nga bind ko, ña koy jot, dinañu la déglu mbaa ñu jàng la, ba jot ca la kàddu ga mbaa mbind ma ëmb.

Terewul nak, jax-jax
yiy ànd ak xew-xew yu deme ni mbënn, mbas ak mbalit, di jur doxi ñaxtu ci mbeddi réewi àdduna yu ni gàññ. yoo xam ne, kàdduy diisoo, waxtaan mbaa mbind, ñoom reek a koy mujj dakkal, kune delloo cayy aajoom ba kera beneen doomu màngo bu tuuti neeti ciné jax-jax, neeti cumbux ci ndoxu déeg bu tekkaaral, ficc ya baaw, jaax -jax nuyoowaat…
Xawma ndax dégg ngeen baay yi ma tëgge sama kàddu yi ci
jamono ju jax jii. May am yaakaar ni baat yi woon ci kàddu yi ma doon wax, dëppoo nañook li ngeen ma laajoon ma waxtaane ko tey jii. Am naa mbegte ci li ngeen ma may nopp, bi may wax. Foofu la dégg wax di tàmbalee. Jaageen jëf.

Maam Daawur Wàdd

 

 

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4 années ago Activités

Intervention de la représentante du ministère de la Culture et de la Communication à la JMT 2020

L’allocution de Mme Foulaha Touré Diagne, dans le creux de sa main

Monsieur le Président de l’ASTRA

Honorables invités,

Mesdames et Messieurs,

En vos rangs, titres et qualités

 

Vous comprendrez le plaisir que j’ai à me retrouver encore une fois à la cérémonie de célébration de la Journée mondiale de la Traduction sur le thème : « trouver les mots pour un monde en crise ». Je salue la pertinence de ce thème qui est venu à son heure, en ces moments de pandémie de la Covid-19.

Vous avez bien raison, Monsieur le Président, les liens sont très étroits entre la culture, la communication et la traduction.

Comme vous le savez, la culture est la condition même de la possibilité d’une société et de la réalité politique telles que nous les concevons aujourd’hui.

C’est la raison pour laquelle la démocratie, de même que la poursuite de la justice sociale, du bien-être, etc. ne peuvent être atteints sans passer par la culture. C’est là où la traduction, prend toute son importance. Car Elle permet d’harmoniser en reconstruisant la notion même d’identité culturelle voire de diversité culturelle.

Donc le lien est vite fait entre le ministère de la Culture et de la Communication et l’ASTRA.

Permettez-moi, au nom du MCC, de saisir cette heureuse opportunité pour rendre un hommage à l’ASTRA pour tout le travail que vous faites. C’est en effet grâce à la traduction que nous participerons au banquet du Monde dans la diversité de nos langues mais pour le même but qui nous réunit ici : « trouver les mots pour un monde en crise ».

Le MCC a compris que la production en langues nationales est d’une importance capitale dans le développement de notre société.
Ainsi le MCC accompagne les activités des organisations comme OSAD (Organisation sénégalaise d’appui au développement) et l’ Associations des écrivains en langues nationales qui  sont des partenaires privilégiés. Une journée leur est dédiée pendant la Foire internationale du livre et du matériel didactique qui leur offre un plateau d’échanges de partage et de formations.

C’est la raison pour laquelle, nous demeurons particulièrement attentifs aux activités que vous mènerez dans l’avenir.

Je souhaite donc que les conclusions de cette rencontre soient largement partagées et que les enseignements qu’elle comporte bénéficient aux autorités et au citoyens.

 

Je vous remercie.

Mme Foulaha Toure Diagne.

 

Journée mondiale de la traduction 2020

 

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4 années ago Activités

La Journée mondiale de la traduction à Dakar

 

Revoir la JMT à Dakar

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5 années ago Activités

Journée mondiale de la traduction

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5 années ago Activités

Journée Mondiale de la Traduction

L’Association sénégalaise des traducteurs (ASTRA) célèbre la Journée mondiale de la Traduction le lundi 30 septembre 2019 à l’hôtel Fana de Dakar, aux Almadies, à partir de 10h. Le thème de cette année est « La traduction et les langues autochtones ».

À cette occasion, divers acteurs du monde de la traduction professionnelle échangeront sur le thème retenu cette année et sur les dernières tendances du secteur.

Cette célébration offre un espace confraternel de rencontres et d’échanges entre traducteurs professionnels, étudiants en traduction, formateurs, traducteurs indépendants, traducteurs employés et doyens à la retraite ou toujours actifs, sans oublier les représentants de grandes organisations d’employeurs de traducteurs ou donneurs d’ouvrage, et au sein du gouvernement sénégalais, les garants de la qualité professionnelle et les promoteurs des langues autochtones.

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